Avec la sortie Blu-ray du Superman de James Gunn, c’est le moment rêvé pour ressortir ma critique écrite après la séance… celle où j’ai réalisé que le vrai super-pouvoir du film, c’était de décevoir.
James Gunn nous avait vendu un Superman lumineux, humain, inspirant. Et oui, il est humain… Tellement humain qu’il en devient faible, incompétent et carrément à la ramasse. À ce stade, ce n’est plus un super-héros : c’est un stagiaire en crise d’identité. Henry Cavill peut dormir tranquille.
Avant de rentrer dans le détail, précisons-le : j’aimais l’univers de Zack Snyder. Mais j’étais pourtant ouvert, enthousiaste pour le DCU version Gunn. Autant dire que la claque est violente, parce que la chute vient de haut.
Après cette mise en bouche – amère mais méritée – passons au film.
James Gunn a décidé que SUPERMAN serait… une blague. Littéralement. Il prend le héros le plus emblématique de DC et l’abaisse au rang de loser cosmique, prêt à aller déposer son CV chez les Gardiens de la Galaxie pour espérer exister.
Ce Superman passe plus de temps à manger le sol qu’à inspirer qui que ce soit. Le seul moment iconique ? Une apparition dans un nuage de fumée, quatre secondes chrono. Bravo, tonton Gunn : même les pubs Orangina sont plus héroïques.
Ah, et il sauve aussi un écureuil. Niveau iconisation, on touche le fond du terrier.
Clark Kent ? Pas mieux.
Le gars est un mauvais journaliste dont l’unique avantage est d’interviewer… Superman.
Même Lois Lane, pourtant réussie et solide, ne comprend plus pourquoi elle sort avec lui.
Dans l’une des rares scènes Clark/Lois, elle le démonte, lui annonce qu’elle le largue, et il… chouine. Oui, chouine. Avant de claquer la porte comme dans une télénovela.
Bravo James Gunn ! Ça fait rêver, ce Superman qui se fait ghoster par sa meuf. Va bien te faire **** James ! Autant en Clark qu’en Superman, le personnage n’est en aucun cas charismatique.
Après la bande-annonce, on espérait un Daily Planet vivant, dynamique, haut en couleur.
On a eu : Jimmy Olsen version sex-symbol avec trois blagues, des collègues invisibles avec un open-space fantôme.
Même la poitrine de Cat Grant, qui avait été mise en avant par James Gunn dans sa promo, ne sera visible que quelques secondes et ne fera de l’actrice qu’un faire-valoir inutile vu le peu de temps à l’écran qu’elle a.
Côté vilains : overdose. Une armée de méchants jetables qui ne servent qu’à taper un Superman déjà KO.
Heureusement, Nicolas Hoult sauve les meubles : son Lex Luthor est classe, même si le script lui donne le charisme motivationnel d’une notice IKEA.
Il s’apprête enfin à révéler sa haine profonde pour Superman… mais bim : blague de Krypto. Monologue annulé. Tonton Gunn est comme ça : une vanne > un personnage.
Et le fameux JUSTICE Gang dans tout ça ?
Guy Gardner ? Un teubé, mais étonnamment supportable.
M. Terrific ? La vraie pépite du groupe : intelligent, stylé, utile.
Hawkgirl ? On l’oublie tellement facilement que même son utilité est en option.
(Isabela Merced mérite tellement mieux. Vraiment.)
Krypto, lui, est partout. Littéralement. Blague sur blague, cabotinage à volonté. Et surtout : c’est lui qui sauve Superman. Trois fois.
On en est là : Superman, figure mythique, ramené au rang de boulet que son chien doit traîner. James Gunn, champion du monde de la dévalorisation super-héroïque.
Les VFX ? On en parle ?
Un coup correct, un coup catastrophique. La Pocket Dimension ressemble à une cinématique PlayStation 2 sous acide.
Minecraft ferait presque office de référence visuelle premium à côté.
Et alors LA trahison des trahisons : James Gunn, soi-disant amoureux des comics Superman, décide de réécrire les origines kryptoniennes façon télé-réalité :
Jor-El envoie Kal-El sur Terre pour… repeupler la planète en se créant un harem.
Oui. Un harem Superman.
DC Comics pleure du sang à ce moment précis.
Le film a fait quelques entrées, c’est sûr : tout le monde a voulu voir le crash en direct.
Mais beaucoup ne suivront pas le reboot après ça.
Surtout quand on voit Supergirl débarquer complètement beurrée, récupérer son chien et appeler Superman “bitch”.
Oui. Tout va bien.
Si vous n’avez pas vu ce film : gardez-vous cette souffrance.
Retournez voir Christopher Reeve, ou le magnifique Man of Steel de Zack Snyder.
Et si vous voulez assister à mon désespoir en temps réel, ma vidéo YouTube vous attend.
https://youtu.be/6O3cpOcwhaM?si=thnmmMr-c2pvXs3J
Merci d’avoir survécu à cette lecture.
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